Comment gérer le refus d’une maison d’édition ?
Recevoir un refus d’une maison d’édition est une situation difficile pour tout auteur. Que ce soit votre premier roman ou non, recevoir une lettre de refus peut sembler décourageant. Pourtant, il est essentiel de comprendre que le rejet fait partie intégrante du parcours d’un écrivain, même pour les auteurs les plus renommés. Voici quelques conseils pour surmonter le refus des maisons d’édition et transformer cette expérience en moteur pour votre réussite future.
Vérifiez que votre dossier de soumission est dans les clous
Je ne veux pas vous effrayer, mais il peut arriver qu’un projet littéraire ne passe pas le barrage du service des manuscrits parce que son auteur n’a pas su le mettre en valeur dans son dossier de soumission.
Eh oui, votre premier objectif, lorsque vous soumettez votre manuscrit aux maisons d’édition, c’est de susciter l’intérêt et l’envie d’aller à la rencontre de votre texte et de votre style. C’est à cela que servent les éléments de votre dossier de soumission. Cela vaut donc la peine de s’y attarder.
Envie d’en savoir plus sur le parcours qui attend votre manuscrit ? Bonne nouvelle : j’ai écrit un article complet pour vous expliquer ce que deviennent les manuscrits, une fois qu’ils arrivent chez un éditeur.
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Ne prenez pas personnellement le refus d’une maison d’édition
L’un des premiers réflexes après avoir reçu un refus est de penser que votre travail d’écriture n’est pas à la hauteur ou que vous n’avez pas de talent littéraire. Pourtant, le rejet d’un manuscrit ne signifie pas nécessairement que votre écriture est mauvaise.
Les maisons d’édition reçoivent des centaines, voire des milliers de manuscrits chaque mois, et plusieurs facteurs peuvent expliquer leur décision.
Un refus peut être lié à des raisons telles que :
- Le manuscrit ne correspond pas à la ligne éditoriale.
- L’éditeur a déjà accepté un projet de roman similaire.
- Le marché éditorial n’est pas favorable à votre genre littéraire à ce moment-là.
Astuce : Relativisez le rejet et rappelez-vous que de nombreux auteurs célèbres ont connu plusieurs refus avant d’être publiés. Stephen King, J.K. Rowling ou encore Agatha Christie ont tous fait face à des lettres de rejet avant de rencontrer le succès.
Analyser les retours constructifs des éditeurs
Bien que certaines lettres de refus soient impersonnelles et succinctes, d’autres maisons d’édition prennent le temps d’envoyer des retours détaillés. Si vous avez la chance de recevoir des critiques constructives, prenez-les comme une opportunité d’amélioration.
Ces remarques peuvent vous aider à identifier les points faibles de votre manuscrit et à retravailler certaines parties pour mieux correspondre aux attentes des éditeurs.
Conseil : Si plusieurs maisons d’édition soulignent les mêmes aspects à revoir (comme le développement des personnages ou la structure narrative), il peut être utile de retravailler votre manuscrit en tenant compte de ces observations.
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Ne vous arrêtez pas au seul refus d’une maison d’édition
Le chemin vers la publication est souvent long et semé d’embûches. Il est rare qu’un auteur soit publié dès son premier envoi. De nombreux écrivains doivent soumettre leur manuscrit à plusieurs maisons d’édition avant de recevoir une réponse positive. Ne vous découragez pas après un ou deux refus, continuez à envoyer votre travail à d’autres éditeurs ou agents littéraires.
Astuce : Créez une liste de maisons d’édition adaptées à votre genre littéraire. Soyez stratégiques dans vos choix. Cela vous permettra de soumettre votre manuscrit aux bons éditeurs, augmentant ainsi vos chances de succès.
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Envisager d’autres options de publication
Si les maisons d’édition traditionnelles refusent votre manuscrit, cela ne signifie pas que votre œuvre ne trouvera jamais son public. Aujourd’hui, plusieurs options de publication alternatives existent, et certaines offrent même des avantages en termes de contrôle créatif et financier.
L’autoédition
Vous pouvez opter pour l’autoédition, une solution de plus en plus populaire grâce à des plateformes comme Amazon Kindle Direct Publishing, Kobo ou Lulu. Cela vous permet de publier et de promouvoir votre livre directement auprès de vos lecteurs, sans passer par les maisons d’édition traditionnelles.
Les petites maisons d’édition
Votre première salve d’envoi a ciblé les grandes maisons d’édition connues. On ne vas pas se mentir, c’est le cas de nombreux apprentis auteurs. Normal, être publié chez Gallimard, Grasset, Le Seuil… ça fait rêver.
Mais si vous avez tenté les grandes maisons d’édition sans succès, envisagez de soumettre votre manuscrit à des éditeurs plus modestes. Les petites maisons d’édition sont souvent plus ouvertes à la découverte de nouveaux talents et peuvent offrir un accompagnement personnalisé.
Le crowdfunding et publication participative
Certaines plateformes permettent de publier un livre grâce au soutien financier des lecteurs. Des sites comme Ulule ou KissKissBankBank vous aident à financer votre projet et à évaluer l’intérêt des lecteurs avant même la publication.
Persévérer et continuer à écrire
Le refus d’un manuscrit ne doit pas marquer la fin de votre parcours littéraire. Au contraire, il peut devenir un moteur pour améliorer votre travail et explorer de nouvelles pistes créatives. La clé est de ne pas abandonner. Plus vous écrivez, plus vous développez votre style et affinez votre technique.
Conseil : Utilisez les refus comme une source de motivation. Continuez à travailler sur d’autres projets, ou même sur le manuscrit rejeté si vous pensez qu’il peut être retravaillé. Chaque échec vous rapproche un peu plus du succès.
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Rejoindre une communauté d’auteurs
Face aux refus, il est souvent bénéfique de partager son expérience avec d’autres écrivains. Rejoindre des groupes d’écrivains, en ligne ou en présentiel, permet non seulement d’échanger des conseils, mais aussi de se sentir soutenu dans un processus qui peut parfois sembler solitaire. De nombreuses communautés d’auteurs sont actives sur les réseaux sociaux, des forums spécialisés, ou des ateliers d’écriture.
Avantages :
- Recevoir des retours constructifs sur votre travail.
- Partager des expériences similaires et réaliser que vous n’êtes pas seul à recevoir des refus.
- Trouver de nouvelles opportunités ou des recommandations pour soumettre votre manuscrit.
Prendre du recul après un refus de maison d’édition
Après un refus de maison d’édition, il peut être judicieux de prendre un peu de recul pour digérer la nouvelle. Prenez quelques jours ou semaines pour faire le point, puis revenez sur votre manuscrit avec un regard neuf. Parfois, une pause permet de voir des choses que vous aviez manquées auparavant et de retravailler votre œuvre avec plus de clarté et de détachement.
Astuce : Utilisez cette période pour lire davantage ou pour écrire autre chose. Cela vous permet de rester créatif tout en prenant de la distance avec le projet refusé.
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Être refusé par une maison d’édition, et alors ?
Le refus des maisons d’édition est une situation que presque tous les écrivains doivent affronter. Cela fait partie du jeu. L’écriture est une question de persévérance, vous l’aurez constaté, mais chaque refus vous rapproche un peu plus de la réussite.
Et si ça peut vous rassurer, sachez que j’ai un dossier rempli de lettres de refus dans mon bureau. Mais cela ne m’a pas empêchée de publier 3 romans dans de grandes maisons d’édition.
Et d’ailleurs… pour la petite anecdote, le jour où mon roman Dites-moi des choses tendres sortait en librairie, je recevais une lettre de refus d’une maison d’édition qui refusait le projet car « il ne correspondait pas à sa ligne éditoriale » (ils avaient tout de même mis 1 an pour me répondre).
Je pose ça là. Vous ferez ce que vous voudrez de cette information 😉