Choisir l'auto-édition

Auto-édition, comment savoir si on est fait pour ça ?

Vaut-il mieux être publié par une maison d’édition traditionnelle ou recourir à l’auto-édition ? Si votre prochain repas de famille manque de piment, je vous conseille de lancer le débat. Ambiance garantie ! Car oui, l’auto-édition pose question et redistribue les cartes de l’écriture. Bon, j’aurais pu demander son avis sur la question à tonton André (qui n’est pas écrivain, ni éditeur, mais dont je suis certaine qu’il a un avis sur la question). À la place, j’ai préféré inviter Jérôme Vialleton, un auteur auto-édité, à venir nous en parler. Car Jérôme dispose d’un blog entier sur l’auto-édition… C’est dire s’il connaît bien le sujet (et peut-être même mieux que tonton André). Comment savoir si vous êtes fait pour l’auto-édition ? Voilà bien un sujet qui méritait une réponse complète (et concrète).

 

Maison d’édition ou auto-édition ?

Aujourd’hui, les auteurs ont le choix et beaucoup hésitent encore, ballottés entre les louanges des uns, les critiques des autres et certaines idées reçues. Durant mon parcours d’auteur, j’ai souvent lu des comparaisons entre l’auto-édition et l’édition traditionnelle. J’ai entendu des avis tranchés. J’ai même vu éclater des disputes sur la légitimité de l’une ou de l’autre, mais je n’ai jamais entendu quelqu’un poser la seule question qui compte vraiment : êtes-vous fait pour l’auto-édition ?

Car c’est bien là que se fait la vraie différence entre ces deux expériences. Elle ne réside en aucune manière dans la qualité de votre œuvre ou dans une pseudo-légitimité, mais dans votre personnalité intrinsèque. Comme les poissons, certains auteurs sont faits pour nager en eau douce et d’autres pour les profondeurs de l’océan. Aucun ne vaut mieux que l’autre puisque, en définitive, ils sont tous égaux face au filet de citron. 😉

Mais comment savoir ? Quelles sont les qualités requises pour l’auto-édition ? À quoi doit-on s’attendre quand on se lance dans cette aventure ? L’auto-édition va-t-elle répondre à vos besoins ? À vos aspirations ? Serez-vous déçu par elle ou comblé par ce qu’elle offre ?

Pour vous aider à répondre à cette question, je vous propose une série d’affirmations. À chacune d’elle, posez-vous la question : « Est-ce moi ? ». Ce ne sera pas toujours simple, car nous ne sommes jamais tout blancs ou tout noirs, mais si la majorité de vos réponses est « plutôt oui » alors vous êtes sans doute fait pour l’auto-édition.

 

Pour aller plus loin : découvrez la Masterclass « Écrire son roman ».

 

Qui je suis, pour vous parler d’auto-édition ?

Oups ! J’ai oublié de me présenter.

C’est tout moi ça ! Je parle, je parle, je me lance dans un sujet qui me passionne et j’oublie mes bonnes manières.

Car non, ce n’est pas Cécile qui écrit ces lignes, mais un barbu à lunettes. Mon nom est Jérôme Vialleton et, comme vous vous en doutez, je suis un auteur auto-édité.

L’important, c’est surtout que je suis un auteur auto-édité par choix. En 2018, j’ai publié un roman jeunesse : « Charlie et le magicien invisible » en décidant, avant même d’avoir fini le premier jet, que je ne l’enverrai à aucune maison d’édition. Je voulais être auto-édité.

La raison à cela, c’est que je voulais expérimenter de A à Z l’aventure de l’auto-édition. Je voulais apprendre par moi-même toutes les étapes de l’écriture, de l’édition et de la promotion d’un roman pour ensuite la partager sur un blog : ecrire-et-etre-lu.com, le site des auteurs indépendants. Depuis plus d’un an maintenant, je partage mon expérience et mes conseils pour écrire, publier et promouvoir son roman.

Mais revenons au sujet qui nous préoccupe. Auto-édition ? Édition traditionnelle ? Pour laquelle êtes-vous fait ?

 

L'auto-édition

 

1 – Vous aimez garder le contrôle

C’est d’après moi LA raison principale qui peut pousser un auteur à choisir l’autoédition.

 

Avec une maison d’édition traditionnelle

En passant par une maison d’édition, vous vous octroyez les conseils d’une équipe de professionnels. Des personnes qui ont tout intérêt à ce que votre livre soit un succès, puisqu’ils sont rémunérés par un pourcentage sur sa vente. C’est la maison d’édition qui finance l’impression de votre livre, les frais de transport, les éventuelles dépenses de publicité, etc.

Bref, c’est la maison d’édition qui prend un risque. Le risque que votre roman ne se vende pas et qu’elle subisse des pertes financières. Il est donc logique que ce soit la maison d’édition qui ait le dernier mot en ce qui concerne certains choix artistiques ou commerciaux, et non vous, pour votre livre.

Bien sûr, ce contrôle est négociable lors de l’établissement du contrat d’édition que vous allez signer avec votre future maison d’édition, mais ce n’est pas une clause que les professionnels lâchent à la légère.

 

Avec l’auto-édition

Dans le cas de l’autoédition, les choses sont très différentes puisque vous êtes seul maître à bord. Il vous appartient de choisir le titre de votre livre, sa ligne éditoriale, sa couverture, son prix, sa 4e de couverture… et d’en changer quand l’envie vous en prend !

Rien n’étant gravé dans le marbre vous avez la possibilité de tester différentes couvertures, différents tarifs, différents titres et d’opter pour ce qui fonctionne le mieux. Vous avez la main pleine et entière sur chaque élément de votre œuvre à n’importe quel moment.

Avec une maison d’édition, vous aurez la possibilité de faire entendre votre voix avant la publication de votre roman (sera-t-elle écoutée ? c’est une autre question), en revanche revoir une couverture ou un prix après la publication est beaucoup plus compliqué, voire impossible.

Et le risque financier de l’auto-édition, me demanderez-vous ? C’est bien, l’auteur qui le prend. Normal. On ne peut pas avoir le livre, l’argent du livre et le sourire du libraire.

La bonne nouvelle, du point de vue financier, c’est qu’il est aujourd’hui possible d’auto-éditer un livre pour un montant de zéro euro (ou approchant) pour peu que vous mettiez un peu la main à la pâte.

(Pour plus d’information à ce sujet, je vous en parle dans l’article Quel budget pour l’autoédition (et comment le réduire) ? )

 

Pour aller plus loin : découvrez la Masterclass « Écrire son roman ».

 

être un auteur auto-édité

 

2 – Vous avez une âme d’entrepreneur

Si vous avez déjà lu quelques articles ou vu des vidéos sur l’auto-édition, c’est une phrase que vous aurez sans doute déjà entendue. Pour les autres, la voici : « Un auto-édité est un entrepreneur ».

 

Ne pas tomber dans le cliché

Mais qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? Quand on parle d’entrepreneur, nous avons généralement une image en tête : celle de l’homme d’affaire ou chef d’entreprise en costume cravate avec un attaché-case dans une main et un portable sur l’oreille.

Et bien j’ai une surprise : c’est aussi éloigné de la réalité que le fantasme de l’auteur qui écrit dans sa bibliothèque en acajou, vêtu d’une robe de chambre, un verre de whisky à la main.

Un entrepreneur, qu’est-ce que c’est ? Difficile à dire de façon certaine, car vous trouverez autant de définitions que de sites ou de livres traitant du sujet. Je vais donc vous donner la mienne, en toute humilité.

 

L’état d’esprit

Dans l’esprit collectif, un entrepreneur est assimilé à un chef d’entreprise avec des salariés, une secrétaire, un conseil d’administration, etc. Mais ce n’est pas ce qui définit l’entrepreneur. Ce qui le définit, c’est avant tout son état d’esprit.

Un entrepreneur est une personne qui s’engage dans un projet qui lui tient à cœur et qui va mettre toute sa volonté et son énergie à faire avancer ce projet en faisant preuve de proactivité.

« Une personne qui s’engage dans un projet qui lui tient à cœur (…) », ça vous rappelle quelque chose ?

Je pense que n’importe quelle personne qui prend sur son temps et fournit des efforts suffisants pour écrire un roman de 300 pages a forcément une part d’entrepreneur en lui. C’est donc le cas de tous les auteurs, mais cela ne s’arrête pas là.

 

La proactivité

La proactivité est un mot-clé quand on parle d’entrepreneuriat, car elle consiste à aller au-devant des événements et non de les subir. En cela, elle s’oppose à la réactivité qui se « contente » de réagir.

Ce n’est donc pas seulement faire preuve d’initiative ou d’efficacité. Cela signifie être profondément convaincu que nous sommes responsables de nos vies et de ce qu’il s’y passe.

J’ai déjà échangé et rencontré des auteurs auto-édité qui attendaient que leur environnement c’est-à-dire le gouvernement, le public, les libraires, les lecteurs viennent vers eux et leur disent quoi faire. Ils attendent que le temps résolve leurs problèmes de ventes trop faibles, que les blogueurs viennent chercher leur livre pour en faire des chroniques, que les distributeurs fassent leur promotion à leur place.

Ces personnes, pour la plupart de bons auteurs, ne sont pas faites pour l’auto-édition.

Un auteur proactif anticipe ses besoins et ne compte que sur lui. C’est lui qui contacte les chroniqueurs littéraires pour qu’ils parlent de son livre, c’est lui qui lance des campagnes de promotion, c’est lui qui démarche les libraires pour organiser des séances de dédicace.

Un « bon » auto-édité ne perd pas de temps à chercher à qui la faute ou à blâmer Amazon, les blogueurs ou le gouvernement pour ses problèmes. Il agit. Parfois, il se trompe. Il apprend et il range la procrastination au placard.

 

Pour aller plus loin : découvrez la Masterclass « Écrire son roman ».

 

Maisons d'édition

 

3 – Vous voulez être payé pour votre travail

Parlons gros sous maintenant s’il vous plaît !

Mais non, ce n’est pas sale de parler d’argent quand nous évoluons dans un milieu artistique. Si vous êtes comme 80 % des auteurs, vous aspirez à pouvoir vivre de votre plume et vous aurez donc besoin de payer vos factures.

Cécile en parle dans son article Avoir une maison d’édition, qu’est-ce que ça change ?, la rémunération d’un auteur édité par un professionnel tourne entre 8 et 10 % du prix du livre.

Pour l’auto-édition, tout dépend de la formule de distribution pour laquelle vous optez. Je ne vais en retenir que deux par souci de simplicité, mais il y en a beaucoup d’autres.

 

Vous décidez de vous passer d’un distributeur

Oui, c’est possible. Bien sûr votre visibilité est amoindrie et vous devez faire d’autant plus d’effort de promotion, mais c’est un modèle qui peut être viable.

Dans ce cas, vous créez un site auteur avec une boutique en ligne et vous vendez votre livre en direct aux lecteurs. Vous faites imprimer votre livre par une imprimerie traditionnelle ou en ligne et vous gérez les envois postaux (version papier) et via email (version numérique).

Dans ce cas, votre chiffre d’affaires est égal à 100 % du prix du livre auquel vous devrez évidemment enlever les coûts de production s’il y en a. Les frais d’expédition étant généralement à la charge du client.

Il est difficile d’estimer précisément le bénéfice net, car cela dépend de nombreux facteurs, mais une fourchette entre 60 et 80 % du prix de vente est très réaliste.

 

Vous distribuez votre roman via Amazon

Que l’on aime ou non le géant américain, Amazon est le plus gros vendeur de livres en France puisqu’il représente à lui tout seul plus de 50 % du marché. C’est donc un acteur qui ne doit pas être négligé.

La redevance perçue par l’auteur à chaque vente de son roman est variable en fonction de plusieurs facteurs.

Dans le cas d’un exemplaire Broché, la redevance perçue est de 60 % du prix du livre moins les coûts d’impression d’Amazon (lesquels varient en fonction du nombre de pages et du type d’encre utilisé). Là encore, estimer précisément le bénéfice net est difficile, mais on peut compter, en moyenne, sur 30 % du prix de vente.

Dans le cas d’un eBook, Amazon vous donne le choix entre une redevance à 35 % et une option à 70 % sous certaines conditions. Pour bénéficier de l’option à 70 %, votre eBook doit être vendu à un prix compris entre 2,99 € et 9,99 € et répondre à certains critères en termes de poids du fichier.

 

Pour faire simple

Je fais un récapitulatif synthétique pour les réfractaires aux chiffres, car j’en vois deux ou trois qui hyper-ventilent devant leur écran. Je précise que les chiffres donnés en dessous sont des estimations pour donner un ordre d’idée. Ils peuvent fortement varier selon de nombreux facteurs.

Exemple : Mon livre est un roman de 333 pages en noir et blanc. Je décide de le vendre à 15 € pour la version broché et 9,99 € pour la version eBook. Voilà combien l’auteur empochera à chaque vente selon les cas suivants.

 

Version papier

– Maison d’édition : 10 % x 15 = 1,5 €
– Sans distributeur (coût de production estimé à 40 %) : 15 — (40 % x 15) = 9,00 €
– Amazon : (60 % x 15 €) — 4,85 € = 4,15 €

Version numérique

– Maison d’édition : 10 % x 9,99 = 0,99 €
– Sans distributeur : 100 % x 9,99 = 9,99 €
– Amazon : 70 % x 9,99 € = 6,99 €

 

Je vois d’ici les billets verts s’afficher dans vos yeux comme dans ceux d’un personnage de dessin animé. Oui, l’auto-édition est plus intéressante financièrement. C’est indéniable, mais n’oubliez pas que votre charge de travail augmentera de façon proportionnelle avec celle de votre rémunération. On n’a rien sans rien.

 

Séance de dédicaces

 

4 — Vous voulez être confronté aux lecteurs

Lorsqu’un auteur envoie son manuscrit à une maison d’édition, le premier juge de votre travail est le comité de lecture qui déterminera si, oui ou non, votre livre mérite qu’on lui donne un peu d’attention. S’ensuit toute une série d’étapes de relecture, réécriture et correction que Cécile décrit très bien dans son article Que devient un manuscrit une fois arrivé chez l’éditeur ?

Une fois toutes ces étapes franchies, votre roman arrive enfin dans les mains du lecteur qui décidera, en son âme et conscience, s’il aime votre roman ou non.

 

Pas de filtre entre le lecteur et l’auteur auto-édité

Quand on est auto-édité, il n’y a pas de filtre entre le lecteur et l’auteur. Celui-ci est donc capable de savoir très facilement et très rapidement si son roman est apprécié ou non par les principaux intéressés : les lecteurs.

L’œil du professionnel de l’édition est d’une aide indiscutable pour l’auteur qui veut affiner son roman, mais il n’est pas infaillible. Les couloirs de grandes maisons d’édition résonnent encore des refus opposés à JK Rowling, Maxime Chattam ou EL James. Il n’est donc pas vain de se frotter directement au regard du lecteur qui est moins technique que celui d’un éditeur, mais plus émotionnel.

Certes, vu de l’extérieur cela peut ressembler à de la chute libre sans parachute avec un mouchoir de poche tendu entre quatre pieds de chaise dans le viseur. Les auteurs auto-édités n’ayant pas plus de tendances suicidaires que les autres, il existe un moyen pour avoir un retour sur son roman avant le grand saut : le bêta-lecteur.

 

L’avis d’un bêta-lecteur

Lecteurs assidus (et même voraces) les bêta-lecteurs sont des individus lambda, non professionnels de l’édition, qui se portent volontaires pour lire votre livre avant sa date de parution et vous en faire un retour en bonne et due forme. Vous êtes ensuite libre de suivre leurs conseils ou pas, mais les bêtas sont souvent la source d’excellentes pistes d’amélioration qui ne doivent pas être négligées. Une ultime correction ou réécriture est très souvent de mise après leurs retours.

Pour savoir où et comment les trouver, vous pouvez lire l’article Comment trouver des bêta-lecteurs.

 

Les critiques des lecteurs

L’absence de filtre entre auteur et lecteur a ses avantages, mais elle a aussi ses inconvénients. Une fois votre livre publié, vous serez aux premières loges pour encaisser les bonnes critiques… et les mauvaises. Les auto-édités se devant d’être faciles à trouver sur les réseaux sociaux, il arrive d’être tagué dans des chroniques littéraires qui n’ont pas apprécié votre livre. Il vaut mieux savoir encaisser les mauvaises critiques.

 

Faire la promotion d'un livre

 

5 – Vous êtes un introverti

Nous vivons une époque formidable pour les introvertis qui n’ont pas besoin des autres pour trouver leur énergie.

Aujourd’hui, il est parfaitement possible de gérer une carrière d’auteur auto-édité sans quitter son salon. Blog, email et réseaux sociaux, tous les outils sont là et accessibles pour construire une communauté de lecteurs qui vous suivra, parution après parution.

Bien sûr, si vous aimez les bains de foule, vous avez toujours la possibilité de contacter les librairies et salons qui vous intéressent pour organiser des séances de dédicaces.

Personnellement, c’est un exercice que j’adore et les articles pour vous conseiller sont légion :

 

L’avantage de l’auto-édition sur ce point ?

Vous avez le choix. Si vous n’aimez pas les bains de foule, vous choisirez de ne pas contacter de libraires pour en organiser. Ce n’est pas obligatoire du moment que vous avez une bonne présence en ligne.

D’après mes informations (mais Cécile me corrigera si je me trompe), les inscriptions aux salons et en librairies sont plus ou moins obligatoires si vous passez par une maison d’édition. Cela sera même une clause de votre contrat d’édition. [petite info de Cécile : c’est un peu plus compliqué que ça ;-)].

 

L’inconvénient de l’auto-édition sur ce point ?

Si vous prenez contact avec des libraires indépendants (ce n’est pas le cas des chaînes comme Fnac, Cultura ou Espace Culturel), vous vous heurterez peut-être à l’accueil maussade réservé aux auteurs autoédités.

Les réflexions du style « On ne prend que les vrais auteurs », balancées du bout des lèvres, ne sont pas rares et un bon self-contrôle est recommandé si vous ne voulez pas finir au poste pour « coups et blessures sur la personne d’un libraire dans l’exercice de ses fonctions ».

Comme je le disais au début de cet article certaines idées reçues ont la vie dure. Fort heureusement, elles s’érodent avec le temps, comme la montagne sous le ressac. Les libraires acceptant les auto-édités se font de plus en plus nombreux et de nouveaux salons du livre dédiés aux indépendants se créent chaque année.

 

Alors, êtes-vous fait pour l’auto-édition ?

Auto-éditer son livre

Me voilà au bout de cet article. Alors, qu’en pensez-vous ? Vous vous pensez fait pour l’autoédition ?

Je suis de ceux qui pensent qu’on ne peut pas savoir si on aime les épinards tant qu’on ne les a pas goûtés.

Il est très probable que je tenterai un jour l’expérience avec une maison d’édition (si elle veut bien de moi). Car après tout, rien ni personne ne nous empêche de faire les deux. 😉

 

Pour aller plus loin : découvrez la Masterclass « Écrire son roman ».

 

Je veux remercier Cécile de m’avoir laissé la parole sur son blog. J’espère que cette collaboration est la première, mais pas la dernière.

En espérant vous revoir bientôt sur ecrire-et-etre-lu.com, Je vous souhaite succès et plaisir pour vos projets d’écriture 🙂

 

 

2 commentaires

  • Boca

    Bonjour, ce qui me bloque pour diffuser mon livre… Qu’on me le pique!! ‘:)
    J’ai tellement travaillé dessus, même s’il n’est pas parfait et que je reste modeste… oui,oui!! Comment être sûr que le numéro isnb est réel, comment trouver une bonne entreprise d’auto édition ?
    Comment se passent les droits d’auteur dans l’auto édition ?
    Dans l’attente d’une réponse
    Cordialement
    Mélanie

    • Cécile

      Bonjour Mélanie,
      Je ne pourrai pas répondre aux questions sur l’auto-édition, car ce n’est pas du tout mon domaine d’expertise puisque je suis publiée en maison d’édition.
      Quant à se faire piquer son livre, je comprends l’inquiétude, mais si une maison d’édition trouve un auteur qui écrit quelque chose de très bon, elle aura plutôt intérêt à le signer qu’à le plagier, non ?
      Et pour se rassurer, on peut tout à fait entamer les démarches pour protéger son manuscrit, avant de le diffuser (j’ai écrit plusieurs articles sur le sujet, tu les trouveras sur le blog) 🙂

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