Gagner de l’argent en écrivant, oui c’est possible !
Money, money, money ! Vous faites partie de ces gens qui aiment écrire et qui voudraient pouvoir gagner leur vie en écrivant (ou au moins mettre du beurre dans les épinards) ? Vous avez raison de vous dire que votre don pour les mots pourrait vous permettre d’arrondir les fins de mois. Après tout, ça n’est pas donné à tout le monde de savoir aligner les paragraphes sans sourciller. Gagner de l’argent en écrivant, ça serait le pied total, n’est-ce pas ? Mais est-ce vraiment possible ? Eh bien voici 5 métiers dans lesquels vous pourriez vous éclater tout en vous créant un revenu complémentaire. En attendant d’avoir publié le best-seller qui fera de vous un écrivain riche et célèbre 😉
Proposer des prestations d’écrivain public
Les mots ne vous font pas peur, mais ça n’est pas le cas de tout le monde. Il s’agira donc de retranscrire à l’écrit des idées que l’on vous exposera à l’oral. Ou parfois d’aider à remplir des formulaires.
Les missions de base de l’écrivain public
Vous contribuerez le plus souvent à la rédaction de documents administratifs, de courriers officiels, de CV, etc. Mais on peut imaginer que certains écrivains publics ont parfois la lourde responsabilité de rédiger des courriers plus personnels.
Un métier qui a évolué
C’est un métier qui a d’abord eu une vocation sociale, et qui consistait à aider des personnes peu lettrées à se dépêtrer des méandres administratifs. Mais le métier d’écrivain public a énormément évolué. Ainsi la notion d’écrire pour des personnes qui ne peuvent pas le faire s’étend à ceux qui n’ont pas le temps de le faire. Eh oui, l’incapacité à écrire n’est pas toujours liée à l’illettrisme, mais parfois simplement au manque de temps ou d’inspiration.
L’écrivain public peut donc se retrouver à rédiger des biographies familiales, des biographies d’entreprise, des romans en tant que ghost writer, ou à gérer le secrétariat et la partie administrative d’un auto-entrepreneur débordé.
D’ailleurs, il fait savoir que certaines entreprises ou institutions délèguent désormais certaines missions de rédaction à des écrivains publics.
Les différentes appellations de l’écrivain public
Pour coller à l’évolution de leurs missions et de leurs compétences, les écrivains publics ont également fait évoluer leur nom.
Ainsi, l’écrivain public s’appellera écrivain conseil, écrivain fantôme ou ghost writer, conseiller en écriture, correcteur, écrivain familial, biographe ou écrivain privé… selon les prestations qu’il propose.
Comment devenir écrivain public ?
La profession d’écrivain public ne répond à aucune réglementation particulière. Vous pourrez ainsi vous installer sans diplôme spécifique. Si ce n’est que vous ne serez pas autorisé à faire du conseil notarial, comptable ou juridique (sauf si vous disposez d’un agrément).
Sachez tout de même que l’université de Paris 3 et l’université de Toulon proposent des cursus préparant au métier d’écrivain public. Le CNED propose également une formation d’écrivain public à distance.
Si vous souhaitez développer une activité d’écrivain public, vous trouverez de nombreuses informations sur le sujet ici.
Faire de la transcription de documents
La transcription de documents peut être un secteur idéal pour les gens qui aiment écrire, et qui souhaite travailler à domicile ou en télétravail. La transcription exige de savoir écrire dans un français irréprochable. Car ici, il s’agira moins de créer un texte que de relire, corriger ou saisir informatiquement des documents déjà rédigés, mais imparfaits.
La source de départ pourra prendre des formes aussi variées qu’un support de cours, un rapport de réunion, des conditions générales de vente, une thèse ou un mémoire de recherche, voire même un manuscrit de roman (eh oui).
Les prestations de transcription peuvent aller de la frappe au kilomètre (sans mise en forme particulière) à la transcription avec correction et mise en page.
À vrai dire, transcription de document peut être englobée dans la profession d’écrivain public.
Je ne connais pas de formation ou de diplôme préparant à la transcription, mais voici toutefois un site qui propose ce genre de prestations (histoire de vous donner une idée plus précise).
S’essayer au métier de retranscripteur audio
Parmi les professions pour lesquelles un parcours littéraire ou profil d’écrivain peuvent être les bienvenus, il y a le métier de retranscripteur audio. Mais qu’est-ce donc que ce métier-là ?
La retranscription audio consiste à retranscrire à l’écrit des contenus qui n’existent qu’à l’oral. Typiquement des réunions, des conférences, un entretien, un rapport juridique, médical ou administratif, etc. Ces contenus seront fournis sous la forme de fichiers audio ou vidéo, etc. Mais il pourrait également arriver que vous deviez assurer la mission de retranscription en présentiel.
Pour devenir retranscripteur, il vous faudra avoir une bonne vitesse de saisie, une orthographe irréprochable, le sens de la rigueur et une capacité de synthèse assez conséquente.
Selon les missions vous devrez retranscrire mot à mot un contenu précis, ou faire une synthèse d’échanges en restituant fidèlement les problématiques exprimées.
Je ne connais pas de formation de retranscripteur audio, mais voici quelques sites susceptibles de rechercher des candidats : Codexa ou Retranscription-audio.
Etre relecteur-correcteur
Un jour, lorsque vous aurez achevé de rédiger le manuscrit de votre livre, vous aurez peut-être besoin d’un relecteur-correcteur. En attendant, pourquoi ne pas vous essayer au métier ?
Si vous devenez relecteur-correcteur, votre mission consistera à relire et à corriger des manuscrits (sans blague). Il ne s’agit pas d’un métier pour lequel il vous sera nécessaire d’écrire, en fait, mais plutôt de lire (enfin, de relire). Vous devrez traquer la moindre faute d’orthographe, la moindre erreur de syntaxe, la moindre petite coquille. Avec vous, le texte sera passé au peigne fin pour éliminer toute faute d’orthographe, avant la signature du Bon à tirer.
Pour exercer le métier de relecteur-correcteur, vous devrez être au-delà de la bonne orthographe. Vous devrez maîtriser la moindre règle de grammaire sur le bout des doigts.
Ce n’est donc pas une profession ouverte à n’importe qui.
Devenir Rédacteur web
Allez hop, voici venu l’instant confession. L’année dernière, j’ai eu une véritable révélation en découvrant que non seulement on pouvait gagner de l’argent en écrivant. Mais qu’en plus (cerise sur le gâteau) on pouvait le faire à distance, voire même de son domicile, et pour un salaire qui peut devenir plutôt intéressant.
J’ai découvert le métier de rédacteur web (de rédacteur web SEO, plus précisément), et ça a marqué un changement dans ma vie.
La rédaction web, qu’est-ce que c’est ?
La rédaction web, en quoi ça consiste ? Eh bien, il s’agit de créer des contenus pour le web. Concrètement, si vous devenez rédacteur web, vos missions consisteront à rédiger des articles pour des blogueurs professionnels, des fiches produits pour des sites e-commerce, des pages À propos, etc.
Avec un peu de pratique (et une formation un peu plus poussée), vous pourrez même devenir rédacteur web SEO. Cette compétence SEO vous permettra d’aider vos clients à être plus visibles sur les moteurs de recherche. Vous pourrez ainsi aider une agence immobilière à apparaître dans les premiers résultats de Google, ou faire en sorte qu’une personne qui fait une recherche précise sur un thème particulier puisse trouver une réponse adéquate.
Quel revenu peut-on espérer de la rédaction web ?
En termes de rémunération, il existe plusieurs paliers dans la rédaction web. Les rédacteurs web débutants qui proposent leurs services sur des plates-formes de rédaction web ne pourront pas espérer en tirer un salaire conséquent. Il s’agira plutôt pour eux d’une activité secondaire et d’un revenu complémentaire.
Les rédacteurs web expérimentés quant à eux, peuvent vivre confortablement de cette activité. Surtout s’ils proposent des articles optimisés pour les moteurs de recherche, ou qu’ils disposent de plusieurs cordes à leur arc (audit SEO, intégration des articles dans le WordPress de leurs clients, etc.).
Pour peu que vous ayez un domaine d’expertise particulièrement recherché (droit, juridique, médical, entrepreunariat, réglementation, architecture, sport, etc.), vous pourrez présenter des devis assez élevés. Et sans doute trouver des clients très fidèles qui vous procureront un revenu régulier (quand on a trouvé la perle rare, on ne la lâche pas !).
Je connais certains rédacteurs web SEO qui ont commencé la rédaction web pour profiter d’un complément de salaire, et qui ont fini par cesser totalement leur métier « alimentaire » car leur statut de rédacteur free lance leur permettait de gagner plus d’argent que leur métier d’origine…
Comment devenir rédacteur web ?
Il existe beaucoup de formations de type « Écrire pour le web », qui sont proposées par des organismes de formation professionnelle. C’est un sujet assez à la mode, car les entreprises ont des besoins grandissants en la matière.
J’avoue que, pour m’être penchée sur la question, ces formations m’ont toujours semblées un peu trop light. Elles durent 1 à 2 journées, et balayent les grands principes de la rédaction web et du SEO (que l’on peut trouver sur n’importe quel site web dédié à la question) sans vraiment entrer dans le concret.
Pour ma part, je vous conseille de vous orienter vers une formation à la rédaction web en e-learning, que vous pourrez suivre à votre rythme, sur plusieurs mois, avec des exemples concrets, des exercices, des études de cas, du coaching si besoin.
Choisissez quelqu’un qui maîtrise le sujet, car on trouve beaucoup de pseudo-experts qui prétendent faire de la rédaction SEO. La vraie astuce pour trouver une personne qualifiée en la matière, c’est de faire une recherche sur Google (eh oui). Pour le coup, un expert en rédaction web SEO, qui n’apparaît pas en 1ère page des moteurs de recherche, ça me semble être une preuve suffisante de son incapacité à me former sur le sujet.
Pour ma part, je vous recommande la formation de Lucie Rondelet, qui a largement fait ses preuves et multiplie les avis positifs. Cette formation, axée sur la rédaction web SEO vous permettra d’être réellement opérationnel. Pour être totalement transparente avec vous, je préfère vous dire que c’est Lucie qui m’a formée à la rédaction web SEO (c’est pourquoi je vous la recommande chaleureusement).
Gagner de l’argent en écrivant, on fait le point
La promesse peut paraître alléchante, mais transformer sa capacité à écrire en une activité rémunératrice peut se heurter à quelques réalités de terrain.
Pour résumer, si vous souhaitez gagner de l’argent grâce à l’écriture :
– vous devrez avoir une maîtrise parfaite du français. Si votre orthographe et votre grammaire laissent à désirer, il vaudra mieux trouver une autre piste pour générer un revenu complémentaire,
– vous pourrez travailler à domicile ou en télétravail dans la plupart des cas, surtout si vous vous installez à votre compte. C’est à la fois un avantage et un inconvénient.
– il s’agira très souvent de compléments de revenus, sauf à y consacrer beaucoup de temps ou à développer des compétences particulièrement recherchées.
Je sais bien qu’on n’a pas l’habitude de mélanger écriture et argent. Mais après tout, pourquoi ne pas utiliser votre don pour l’écriture pour gagner votre vie ? Vos compétences seront grandement appréciées par vos futurs clients. Vos textes seront utiles. Et qui sait, peut-être que ces premiers lecteurs ne seront que la première marche dans votre parcours d’auteur.
Peut-être que ces pistes pourront vous aider à trouver un complément de salaire qui vous permettra de lever le pied pour dégager du temps et faire avancer votre propre manuscrit.
Bref, peut-être qu’avant de pouvoir vivre du métier d’écrivain, vous pourrez gagner de l’argent grâce à l’écriture.
Et bien sûr, si vous avez d’autres « filons », dites-nous tout en commentaire 🙂
3 commentaires
Ingrid
Merci pour cet article très intéressant.
Quand on aime écrire, il n’y a pas de mal à se demander si on pourrait améliorer ses revenus avec cette compétence.
Actuellement, je ne m’en sens pas capable, mais je vais garder l’idée sous le coude. Elle pourrait faire son chemin.
Clairement, c’est l’aspect télétravail qui m’intéresse le plus. La période actuelle va lever pas mal de freins chez beaucoup d’employeurs ou de clients potentiels.
Cécile
Tout à fait Ingrid !
Mais personnellement, j’ai mis longtemps à comprendre que :
1) c’était une vraie compétence,
2) elle pouvait être utile à des gens (et même recherchée)
3) qu’il n’y avait aucun mal à en faire un complément de revenu (ou un revenu entier, d’ailleurs).
Je trouve que les gens qui ont notre profil n’ont pas forcément conscience qu’ils ont de l’or entre les mains…
Si en plus, cela nous permet de dégager du temps pour écrire des romans, il ne faut pas hésiter 🙂
Conseils rédaction
Merci pour cet article !
Quand on est rédacteur web, on ne doit pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Pourtant, la plupart des rédacteurs ne font qu’une chose : Vendre leurs prestations de rédaction. Pourtant il y a d’autre opportunité complémentaire à la vente de service.